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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 09:13
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5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 11:41
L'Eglise dans l'Etat
politique et religion dans la France des Lumières

De la bulle Unigenitus (1713) qui condamne le jansénisme et devient loi du royaume en 1730 à la constitution civile du clergé (1790) pendant la Révolution, Catherine Maire s'intéresse ici aux querelles intra-religieuses et à l'antagonisme de l'Église et de la monarchie de tradition gallicane, qui avait affirmé son indépendance par rapport au Saint Siège à la fin du XVIIe siècle. L'auteur ne se contente pas de mettre en lumière les grands moments et les grandes controverses qui scandent le siècle : l'affaire de la bulle Unigenitus que Louis XIV vieillissant avait obtenu du pape Clément XI ; celle du refus des sacrements ou de l'expulsion des Jésuites ; La question du statut civil des protestants demeurés en France après la révocation de l'Édit de Nantes. Son chapitre final sur la constitution civile du clergé, qui représente à la fois l'aboutissement du parcours conflictuel et sa relance vers une nouvelle forme qui occupera tout le XIXe siècle, est particulièrement neuf et original. Et sa grande réussite est de mettre en évidence le fil rouge qui relie tous ces épisodes ; de montrer la cohérence et la signification de ces querelles passionnées devenues pour nous inintelligibles et sibyllines ; de nous rendre compréhensibles, et même intéressants, les enjeux de ces disputes et de ces recherches d'un équilibre entre les libertés religieuses et les nécessités politiques. Elle montre clairement comment ces épisodes constituent le terreau où s'enracine la pensée des philosophes des Lumières. Pour ce faire, Catherine Maire s'est résolue à une solution audacieuse mais convaincante : Doubler les chapitres consacrés à un grand épisode d'un « chapitre bis » consacré à un philosophe de premier plan en qui s'incarne, en quelque sorte, l'épisode critique : Voltaire, Montesquieu, Rousseau, d'Holbach. C'était le meilleur moyen de montrer comment la pensée des philosophes naît et se nourrit d'une actualité qui lui donne davantage de vie. Un livre de grande portée, au coeur d'un problème central et récurrent de l'histoire française, jusqu'à la séparation de l'Église et de l'État (1905), elle-même au coeur des préoccupations d'aujourd'hui.

 
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23 juin 2019 7 23 /06 /juin /2019 11:14
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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 10:34
Christianisme et Traditionalismes (s)
De l'époque moderne à nos jours
21 juin de 9 h à 18h30

Institut d'études politiques de Strasbourg

Villa Knopf 10 rue Schiller

6700 Strasbourg

renseignements Philippe Roy-Lysencourt@ftsr.ulaval.ca

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 18:17

L'Eglise dans l'Etat. Politique et Religion dans la France des Lumières, Bibliothèque des Histoires, Gallimard, octobre 2019

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 08:14

Traditionalisme ou traditionalismes : enjeux et perspectives.

Journée d’étude

Strasbourg première semaine de juillet 2019

Le mot traditionalisme a connu des définitions différentes selon les époques. De 1873 à 1946, l’acception du mot est clairement établie. Émile Littré (1801-1881), peu suspect de cléricalisme, dans son dictionnaire de 1873, en donne le sens suivant, une fois posées celles de livraison et de transmission : “Opinion de ceux qui, dans l’Église catholique, pensent que l’idée de l’infini n’est pas une idée innée, mais que le premier homme a été averti par Dieu de la présence et de l’objet de cette idée, et qu’ainsi informé, Adam en a transmis à ses descendants la possession et l’intelligence. La cour de Rome a rejeté le traditionalisme.” En 1946, le Dictionnaire de Théologie Catholique tome XV (1) colonne 1350  explique que le traditionalisme “admet dans l’homme une véritable impuissance physique à parvenir soit à la connaissance, soit à la certitude de l’existence de Dieu, indépendamment de la Révélation.” Les théologiens germanophones Karl Rahner et Herbert Vorgrimler donnent la définition suivante dans Petit dictionnaire de théologie catholique (1961) : “ Doctrine qui s’est développée au XIXème siècle chez des philosophes et des théologiens catholiques, tels que Bonald, Bautain, Bonnetty, comme sorte de refuge contre le rationalisme et le scepticisme. Selon cette doctrine, les connaissances de l’ordre métaphysique, moral et religieux ne sont pas accessibles à la raison individuelle. On ne peut les acquérir avec certitudes que par une révélation (la Révélation primitive), laquelle se transmet et est attestée avec autorité dans la langue, l’esprit d’un peuple, la tradition, la pensée collective etc.” Par contre, l’encyclopédie Catholicisme Tome XV [col. 200 à 205] utilise le mot au pluriel. Il distingue le traditionalisme dans son acception philosophique comme au XIXème siècle de l’ultramontanisme considéré comme un traditionalisme et du traditionalisme du XXème siècle, réaction négative à Vatican II et à sa réforme ecclésiale et liturgique. Le mot traditionalisme qui a eu longtemps une acception unique prend des sens divers. Ce constat sert de fondement à cette journée d’étude.

Un premier axe de la recherche pourrait être subdivisé en deux sous partie répondant aux questions suivantes. 1°) Les origines de la notion. Existe-t-il un lien entre les doctrines adamiques du XVIème siècle et le traditionalisme ? Les travaux de Bernard Plongeron [Théologie et Politique au siècle des Lumières 1770-1820 Genève, Droz, 1973, p. 319 et 320] et d’Henri de Lubac [La destinée spirituelle de Joachim de Flore Tome 1 Paris, Lethielleux ; Namur, Culture et Vérité, 1979, p. 196-197] le suggèrent.  La question des origines depuis la crise janséniste est tout aussi importante que la mise en place de la doctrine dans le contexte de la Grande Révolution et des régimes politiques qui ont suivis. 2°) Les mutations du XIXème siècle. Comment se fait-il que le traditionalisme à l’anthro­pologie pessimiste, par le truchement des disciples de Maistre et Bonald, se soit engagé en faveur du Progrès –le titre du journal L’Ère nouvelle est significatif en lui-même– ? Ce Progrès est-il pensé et ressenti comme un futur riche de promesses à découvrir ou est-il un ailleurs utopique qui garde la réminiscence d’un Paradis perdu dont on chercherait à nouveau la source primitive très pure pour rénover le monde ?

Un deuxième axe de recherche serait de chercher à partir de quel moment le mot traditionalisme se charge de sens nouveaux au XXème siècle  et prend son autonomie par rapport à la définition du magistère romain établi entre le concile de Vatican I et celui de Vatican II ? Le philosophe Jean Lacroix, en 1962, aux Journées universitaires, oppose tradition et traditionalisme sans faire cas de la définition primitive : “Le propre du traditionalisme, stricto sensu est en définitive de nier la tradition –la tradition vivante qui est le progrès en marche.” [Paul Foulquié, Dictionnaire de la langue philosophique p. 733 colonne 2]  Une étude historiographique des histoires du catholicisme français et des histoires de la démocratie chrétienne française permettrait de voir comment la conceptualisation historique peut influer sur la théologie et l’ecclésiologie comme l’écrivait déjà en 1992 Guy Bedouelle dans L’Histoire de l’Église. Science humaine ou théologie ? Éditions Mentha.

Les propositions de communications qui concernent les sciences humaines (philosophie, théologie, histoire, sociologie) doivent être présentées dans un texte  de cinq mille signes. Elles seront envoyées au secrétaire de la journée d’étude à l’adresse électronique indiquée. Elles doivent parvenir avant le 15 octobre 2018. Le programme définitif sera établi le 15 novembre 2018.

Organisateur du colloque :

Philippe Roy-Lysencourt, professeur associé à l’Université Laval au Québec.

Courriel : Philippe.Roy-Lysencourt@ftsr.ulaval.ca

Secrétariat :

Nadir Amrouni

Courriel : nadir.amrouni.1@ulaval.ca   

Conseil scientifique :

Jérôme Grévy, professeur à l’université de Poitiers ; Catherine Maire, É.H.É.S.S. Paris ; Luc Perrin, faculté de théologie catholique de l’université de Strasbourg ; Jean-Louis Clément, I.E.P. de Strasbourg.

Lieu de la journée d’études :

Université de Strasbourg, Villa Knopf, 10 rue Schiller 67000 Strasbourg.

 

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1 mai 2018 2 01 /05 /mai /2018 08:57

https://www.unicaen.fr/puc/sources/castel/accueil

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 12:27

Je tiens à préciser que je ne porte aucune responsabilité à propos des relations qui me sont imputées sur la notice google, sans parler de l'esquisse de biographie sur Wikipédia!

surréaliste et réjouissant par le panel héréroclite de mon supposé réseau!

 

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 20:15

Notre compte-rendu est en ligne

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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 20:28

Je donnerai une conférence sur les convulsionnaires de Saint-Médard organisée par le Comité du quartier latin à la mairie du Vème le lundi 18 décembre à 17h.

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